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Je sors de The Brutalist. Pleins de sentiments contraires, mais un grand film. Peut-être trop grand.
Evidemment le cocktail Europe Centrale/USA des 50's/Architecture/Relation au mécénat a forcément attisé mon intérêt. C'est dommage que le "brutalisme" de Tóth ne soit pas si brutaliste, mais je pense que le terme est à comprendre pour son double sens. 1/3
Ce qui me fascine, c'est qu'un tel film aie pu être fait à Hollywood en 2025, tellement il est hors-norme. Après ça reste une American Saga avec une pointe de Paprika, là dessus ce n'est pas révolutionnaire. C'est l'anti-Pianiste de Polanski, et ça c'est bien. Brody y est très bon, Felicity Jones incroyable 2/3
La polémique sur l'usage de l'IA est grotesque : oui, ils ont utilisé de l'IA pour les images des années 80, pour l'accent hongrois de Brody (bluffant) et pour les plans du bâtiment.
Genre on peut faire des plans d'un sorcier sur un balai qui joue au rugby volant avec une calebasse en bois, mais pas travailler l'accent d'un gars ? #Lol 3/3